Le permis auto se modernise

le permis se modernise

Un permis de conduire moins long
Des délais de passage à l’examen raccourcis, un démarrage plus rapide de la formation à la conduite, un « code », toujours valable 3 ans après son obtention, même en cas de changement de filière de formation ou de catégorie de permis
Un permis de conduire plus accessible
Un renforcement de l’aide de l’État dans le cadre du « permis à un euro par jour », un élargissement de l’accès au dispositif « bourse au permis de conduire
Un permis de conduire plus sûr
Une refonte de la banque de questions de l’épreuve théorique du permis de conduire
Une nouvelle grille d’évaluation pour le passage de l’épreuve de conduite

Ce qui  change lors de l’examen de code (ETG)

Si le candidat doit toujours répondre à 40 questions tirées au sort de façon aléatoire, celles-ci seront désormais issues d’une banque de données qui comportera désormais 638 questions (contre 520 précédemment).
Au total :
99 questions ont été modifiées, 57 supprimées pour des raisons de pertinence (le libellé pouvant être ambigu ou difficilement compréhensible), de mise à jour, de conformité de la signalisation ou de qualité des visuels, 150 nouvelles questions ont été intégrées.
Pour ces 150 nouvelles questions, l’approche liée aux comportements et à la citoyenneté est inédite. Ces nouvelles questions abordent 12 nouveaux thèmes : des thèmes liés au développement durable tels que l’éco-conduite et l’éco-mobilité, au respect des autres usagers avec la démarche « code de la rue », le partage de la route et la prise en compte des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, etc.). Aussi, la nouvelle réglementation sur les passages à niveau et les tunnels, le respect des règles aux abords des chantiers routiers pour la sécurité des personnels travaillant sur les routes ou la circulation des tramways, sont autant de thèmes qui sont désormais abordés dans l’épreuve du Code de la route. Ces nouvelles questions abordent aussi des sujets comme la prise de conscience des risques, la détection des zones à risque, la santé et la conduite, les addictions (alcool, drogue, médicaments), la vigilance, la connaissance des nouveaux équipements, sans oublier les grands enjeux de sécurité routière.

Ce qui change concrètement lors de l’examen de la conduite

Le déroulement de l’épreuve, dont la durée reste toujours fixée à 35 minutes, est modifié :
– Lors du parcours, qui se passe pour un tiers en agglomération et pour deux tiers hors agglomération, le candidat sera jugé sur sa capacité à déceler les changements de contexte de circulation et à adapter sa conduite en conséquence. De plus, à l’initiative de l’examinateur, pendant 5 minutes environ, il lui sera dorénavant demandé de se diriger à sa convenance vers un lieu précis, ou de suivre un itinéraire démontrant ainsi ses aptitudes à gérer son déplacement de manière autonome, comme ce sera ensuite le cas.
– Pour les manœuvres, il s’agit toujours d’en effectuer deux, dont une au moins en marche arrière, mais c’est le candidat qui sera invité à trouver un emplacement pour effectuer la manœuvre de son choix.
– Lors de l’étape des vérifications, on conserve une vérification intérieure (par exemple montrer la commande de feux de détresse), une vérification extérieure (par exemple montrer le réservoir de liquide de frein), ainsi qu’une question en lien avec la sécurité routière.

Comment se passe la notation ?
À l’issue de l’épreuve, le candidat est évalué. Pour être reçu, il doit obtenir un minimum de
20 points et ne pas commettre d’erreur éliminatoire telle que :
– le non respect de l’arrêt au panneau stop
– le non respect de l’arrêt au feu rouge
– la circulation sur une bande d’arrêt d’urgence
La notation se répartit ainsi :
– les savoir-faire traditionnels en circulation sont notés de 0 à 3 points.
– les compétences liées à l’autonomie et à la prise de conscience du risque sont notées pour 3 points maximum, chaque compétence comptant pour 1 point maximum.
– enfin, les attitudes du candidat par rapport aux autres usagers, notamment les plus vulnérables, ainsi que la limitation de la consommation du carburant comptent chacune pour 1 point supplémentaire, si leur acquisition est jugée suffisante.